DARAN (Rock) 1ère partie Dom Colmé

31 mars 2018 20 h 30 min

S’il est un artiste qui dénote incontestablement dans le paysage pop-rock français, il s’agit bien de Daran, reconnaissable entre tous. La qualité de sa voix, de ses guitares, de son propos et de son style signent la patte Daran. Sans cesse à l’affût de perfectionnement, en recherche musicale perpétuelle, les yeux grands ouverts sur ce qui l’entoure, il surprend à chaque fois tout en conservant ce qui nous fait l’aimer : l’amour du travail bien fait, l’humanité, en un mot : les tripes. « Je suis incapable de faire le même disque deux fois de suite. Chaque album est un instantané de ce que je vis ou de ce que je vois. » Sa discographie traduit son évolution : J’évite le soleil, son premier opus, paru en 1992, et concocté dans son home-studio le posait déjà comme un artiste d’une impressionnante maturité.

En 1994, le deuxième album, Huit barré, devait propulser Daran sur le devant de la scène avec l’extrait Dormir dehors et le succès qu’on lui connaît. En 1997 arrive Déménagé, ovni musical mêlant électrique et électro, déroutant la critique et assurément l’un des meilleurs albums de l’artiste, témoin de son ouverture artistique.

Puis, en 2000, le délicat Augustin et Anita enregistré dans les conditions du live, tout en chaleur. Son cinquième album, Pêcheur de pierres . nous emmène dans un univers encore différent, né de l’introspection et du renouveau. Né aussi d’une hydre à trois têtes : Daran évidemment, investi plus que jamais à tous les niveaux de la création, mais aussi le multi-talentueux Erik Fostinelli, le bassiste fidèle devenu bras droit et enfin, Pierre-Yves Lebert, nouveau venu dans l’univers discographique de Daran avec Pêcheur de Pierres, auteur brillant et inspiré de la majorité des textes. Leur substance ? « De petites choses qui en cachent de grandes ».

Sortie en janvier 2007 Le petit peuple du Bitume est basé sur un concept proche de ceux des années 70, comme s’il avait composé un seul titre de 55 minutes. Des ambiances majestueuses et des solos inoubliables. C’est certain, Daran a été élevé aux Pink Floyd et autres groupes de cette période où rien n’était pré-formaté. Aux textes, on retrouve Pierre-Yves Lebert, Christophe Miossec et Didier Balducci. Il distille son univers chanson après chanson, et on est bien chez lui. Novembre 2009 : C ’est la sortie la toute première compilation de Daran, « Couvert de  poussière » où se côtoient des chansons revisitées et réenregistrées pour l’occasion, quelques titres issus de ses derniers albums et un inédit …

Il partage la scène avec des gens de différents horizons: MC Solar, Calogero en Europe, Louis-Jean Cormier et d’autres amis musiciens lors de ses passages au Québec. Il annonce d’ailleurs, dans une entrevue accordée à Sylvain Cormier du journal Le Devoir en octobre 2010, qu’il s’installe à demeure au Québec. « L’homme dont les bras sont des branches » est le premier album « Québecois » de Daran réalisé et enregistré entièrement à Montréal.

S’en est suivit « Le Monde Perdu » album entièrement acoustique : guitare, voix, harmonica. De cet album a découlé un show tout à fait innovant et multi média alliant la musique, le cinéma et le dessin. Ce spectacle a d’ailleurs été récompensé d’un Felix au Gala de l’Adisq et la tournée aura comptabilisé plus de 200 spectacles à travers le Canada et l’Europe.

Avec Endorphine, son dixième album, Daran, nous ramène dans la plus pure tradition du pop-rock auquel il nous avait habitué par le passé. Dans cette ode à la liberté et à l’anticonformisme on retrouve la poésie incisive d’un Daran puissant et direct.

Ouverture des portes dès 19h30

Tarif : 20 euros ; Prévente :  18 euros

Petite restauration sur place.

 DOM COLME sera en 1ère partie.

Petite restauration sur place.

Grande terrasse.

 

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