JEAN ROCH WARO (Rock)

16 mars 2018 20 h 30 min - 23 h 30 min

Jean-Roch Waro est auteur, compositeur, guitariste et chanteur. Au cœur des années 1980, sa tendre enfance chaloupe entre le Rock’n’ roll brut de fonderie de la « vallée de la Fensch » en Lorraine, et les rythmes Séga-Maloya de l’Isle de la Réunion natale de son grand-père.

À 15 ans, il forme son premier groupe “Rock Inc.” À 20 ans, il ouvre les concerts de The Meteors, Noir Désir, Paul Personne, Pigalle et CharlElie Couture.

Vient alors le temps de l’émancipation, guitare à l’épaule : New York (the Living Room), Paris (New Morning, Guinguette Pirate, Glaz’art), Berlin (Franz Club). Enfin, son amour grandissant pour le jazz lui font naturellement croiser le chemin de Stephen McCraven, batteur virtuose du « Archie Shepp Quartet ».

Stephen est séduit par les compositions de Jean-Roch et rejoint le projet. C’est ainsi qu’en 2004, naît le Jean-Roch Waro Music Gang, composé de Stephen McCraven à la batterie, Edouard Romano à la trompette, Julien Petit au saxophone, Stéphane Glanois à la basse et Jean Wende à l’orgue Hammond.

Après quelques années à se nourrir de musique et de divers projets, Jean-Roch revient avec un nouvel album (solo) centré autour des guitares et des voix. Sur ce nouvel album, Jean Roch Waro est accompagné par Stephen McCraven à la batterie, Jack Gregg à la contrebasse, Matyas Szandai à la basse et Clémence Perrin au taiko.

«Jean Roch Waro est un chanteur-guitariste de 43 ans originaire de Metz qui, après avoir longtemps chauffé les salles en solo ou en quartet (Rock lnc.), est allé tenter sa chance à Paris. Au New Morning, il débauche Stephen McCraven, batteur d’Archie Shepp,et publie un premier album pétri de swing jazz à la française : Music Gang (2004). Pas plus carriériste que ça, il revient 13 ans plus tard cultiver son propre potager sonore, plantant ici des tubercules funk, là des cadavres exquis et des aphorismes jazz, conciliant dans un équilibre assez prodigieux folie furieuse et innocence. La basse et le taiko de « Stalingrad » font ainsi trembler les boomers, comme sur une production faussement superficielle de chez Tricatel. Puis «Avant », nimbé d’une grâce mystérieuse à la Dashiell Hedayat, fait défiler les paysages mentaux et les situations de vie. L’artiste fait feu de tout bois, mais mieux qu’un conseiller municipal sans étiquette à la veste réversible car il le fait avec talent.»
“Jazz News” – Jean-Christophe Baugé

 

Petite restauration sur place.

Tarif : 8 euros/6 euros (Etudiants, adhérents, demandeurs d’emploi).

Ouverture des portes à 20 heures début du concert à 20 h 30.